Seize ONG pressent Marc Fesneau sur le bien-être animal
Greenpeace, France Nature Environnement, Les Amis et Amies de la Confédération paysanne ou Welfram somment le ministre de l’Agriculture d’intervenir auprès de la Commission européenne pour publier la nouvelle législation sur le bien-être des animaux d’élevage.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Attendue pour le mois d’octobre, la décision européenne sur les nouvelles normes pour le bien-être des animaux d’élevage se fait attendre. Dans une lettre ouverte datée de ce jeudi 16 novembre 2023, seize ONG appellent Marc Fesneau à « intervenir auprès de la Commission européenne afin que soit publiée dès que possible la révision ».
16 associations dont @CIWF_FR appellent @Agri_Gouv@Mfesneau@GouvernementFR à soutenir la révision de la législation européenne sur le bien-être animal et à promouvoir des systèmes d’élevage respectueux de l’environnement, des animaux et des paysans https://t.co/3SbTS2rQ5t
— CIWF France (@CIWF_FR) November 16, 2023
Une législation actuelle « obsolète, inefficace et inadaptée »
« Monsieur le Ministre, il est plus qu’urgent de définir une vision pour l’avenir de l’élevage en France et en Europe ! » Dans leur courrier, les signataires réaffirment que l’évolution des pratiques à l’échelle européenne pour laquelle la Commission s’est « engagée » est « nécessaire », la législation actuelle sur le bien-être animal étant « obsolète, inefficace et inadaptée ».
Greenpeace, CIWF, réseau Civam ou encore France Nature Environnement, assurent qu’« au-delà des dégâts environnementaux, sanitaires et des atteintes au bien-être animal qu’elle engendre, l’industrialisation de l’élevage est également souvent synonyme, pour les éleveurs et éleveuses, d’une perte d’autonomie économique et décisionnelle, cause importante de mal-être, et d’une désaffection du métier par les nouvelles générations ».
Les ONG rappellent que l’évolution des normes européennes doit « également s’imposer aux importations afin, notamment, de mettre un terme aux situations de distorsions de concurrence ». En ce sens, elle doit se faire de manière « équitable » et « en complément d’un plan d’accompagnement du secteur de l’élevage, à l’échelle nationale ».
Pour accéder à l'ensembles nos offres :